- FICHE TECHNIQUE
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Denis est étudiant en philosophie et travaille la nuit aux Halles à Paris. Epuisé, il s’endort fréquemment et aperçoit toujours la même femme en songe, vêtue de blanc qui s’échappe. Obsédé par cette image et gagné par la fatigue, il délaisse de plus en plus sa compagne. Une nuit, lors d’un sommeil plus profond, il suit la femme en blanc qui l’entraîne dans un univers fantastique…
Dans ce film tourné sous l’Occupation, pendant l’hiver 1942, Marcel L’Herbier se réfugie dans l’onirisme. Cette figure de proue de l’impressionnisme signe alors un film en décalage avec son temps. L’ensemble du film se déroule de nuit, ce qui permet à Marcel L’Herbier de réaliser un élégant travail sur les éclairages et les ombres. Micheline Presle y apparait comme une merveilleuse jeune femme à la fois inaccessible et bien réelle.
Production déléguée :
Union Technique Cinématographique (UTC)
Distributions France :
Les Réalisations d’Art Cinématographique (RAC), Héraut Film
Assistants à la réalisation :
Robert-Paul Dagan, Jean Laviron
Dialoguiste :
Henri Jeanson
Ingénieur du son :
Maurice Carrouet
Directeur de la photo :
Pierre Montazel
Directeur de production :
Hubert Vincent-Bréchignac
Décors :
René Moulaert
Directeur artistique :
Marcel Magniez
Adaptation :
Louis Chavance, Marcel L’Herbier, Maurice Henry
Producteurs :
Guillaume Radot, André Mallet
Scénariste :
Louis Chavance
Cadre :
Henri Tiquet
Montage :
Suzanne Catelain, Emilienne Nelissen
Auteur de la musique :
Maurice Thiriet
Long-métrage
Genre(s) : Fiction
Sous-genres : Comédie sentimentale, Fable, Fantastique
Thèmes : Rêve
Langue de tournage : Français
EOF : Non précisé
Année de production : 1942
Sortie en France : 10/07/1942
Durée : 1 h 43 min
Etat d’avancement : Sorti
Numéro de visa : 26
Visa délivré le : 31/07/1942
Agrément : Oui
Formats de production : 35 mm
Type de couleur(s) : Noir & blanc
Cadre : 1.37
Format son : Mono
- Critiques & Commentaires
« Un véritable bain de jouvence pour les spectateurs » Jeudi
« Une ambiance onirique, avec des truquages visuels et des effets sonores qui lui donnent un langage cinématographique original » Au cinéma ce soir
« Un scénario surprenant où la réalité joue le jeu de l’irréalité et non pas, comme elle le fait chez Méliès, par des trucages, des substitutions et toutes sortes d’attrape-spectateurs, mais comme elle le fait sous la loi de Lumière simplement par des images tirées vers la surréalité de leur réalité. » Marcel L’Herbier